Histoires histoires

Aujourd'hui je vais vous parler de 2 histoires, l'une qui parle de chance, et l'autre de malchance.

Commençons par une aventure assez extraordinaire, qui nous montre qu'en ces temps troublés de replis sur soi, la solidarité existe encore.
Nous sommes début 2011 (oui, ca date un peu, mais je viens seulement de retrouver cette note que j'avais mis de coté pour le blog).
Deux amis sexagénaires des Bouches-du-Rhône, qui se connaissent depuis 22 ans, ont pris l'habitude de jouer ensemble au Loto leur combinaison fétiche.
Lorsqu'une des 2 familles connaissait des difficultés, l’autre n’hésitait pas à donner un coup de main, parfois financier.
Ils tentent leur chance à la super-cagnotte du 24 décembre, en vain. Jusque là rien d'extraordinaire, mais patience, ça devient intéressant la semaine suivante.
En effet l'un des 2 compères décide de retenter sa chance pour la cagnotte du 31 décembre, sans prévenir l'autre.
Et là bingo! La grille rapporte le gros-lot.
Aussitôt, le gagnant file chez son ami et lui demande de payer sa part du ticket, soit les 5 € qui correspondent à la moitié de la mise. Les 5€ en poche, il lui annonce alors qu’il est désormais l’heureux propriétaire à 50% d’un billet gagnant de… 10 millions d'euros!
Un beau geste qui aurait mérité qu'on en parle un peu plus.

Passons maintenant à l'histoire d'un autre couple qui lui aura eu beaucoup moins de chance.
En effet ce couple (qui pour des raisons d'anonymat s'appellera "K" et "A") a pris lui l'habitude de faire tous les mois la route entre Beauvais et Rennes.
Lorsque tout va bien, ce périple prend entre 4h00 et 4h20.
Mais lorsqu'un weekend de 3 jours s'annonce, tout se complique.
1ère épreuve: la route qui relie Beauvais à Rouen, aussi appelée par les autochtones la "route de la mort". Car entre les camions qu'on ne peut pas doubler sur une pu**** de 2 voies et les petits bleds, il faut avoir les nerfs solides.
2ème épreuve: le périph' de Rouen, et ses célèbres feux de la circulation successifs en ligne droite, ou sa bouchonne sec.
3ème épreuve: le péage de Beuzeville, un classique (mon conseil: à un péage, misez sur les files de droite).
4ème épreuve: le péage de Dozulé, classique également.
5ème épreuve: le périph de Caen, et sa terrible "porte de Bretagne", ou tout l'enjeu est d'empêcher ces enfoirés de parisiens de s'insérer au dernier moment dans la sortie (conseil n°2: en cas de risque de bouchon, prenez le périph nord, c'est beaucoup plus fluide).
Arrivé là, on se dit que le plus dur est fait, ne reste que de la 4 voie pépère jusqu'à Rennes.
Et bin non! C'était sans compter sur le Deus Ex Machina, l'évènement imprévisible qui vous achève définitivement: le camion de paille qui prend feu quelques kilomètres devant vous!
Bilan: 2 lonnngues heures à l'arrêt sur l'autoroute, avant de finalement faire demi-tour sur la bande d'arrêt d'urgence pour accéder à une déviation ouverte par les gendarmes.
Avantage: il faisait beau et chaud.

Inconvénient: on avait plus d'eau, ce qui peut être problématique lorsque l'on est immobilisé pour une durée indéterminée en plein cagnard.
Re-avantage: il y a quand même une justice, le petit Jesus avait laissé dans la voiture une canette de bière belge miraculeusement oubliée après un séjour à Bruxelles. Elle était tiède, j'aime pas la bière, mais ca fait quand même du bien.
Re-inconvénient: il n'y a pas de WC au bord d'une autoroute, juste des buissons piquants à la vue de tous. Problématique quand on a ingurgité une pinte de bière…

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Comments

[Belore]

Importation d'alcool ! Trafic de spiritueux ! N'as-tu pas honte de ta mégarde ?! L'acte divin n'était pas de t'avoir laissé juste une bièbière mais de t'avoir donné envie de souiller un buisson chaste et pur devant tous ces gens en guise de pénitence !
MALEUM MALEFICARUM !

Sinon pour les caricatures de Maupassant, jolie histoire. Mais trop gentille pour qu'on en parle, on veut du sang et des larmes. Avoue, elle est bien moins marrante que celle du mec qui dit à sa femme :
- Chérie, fais tes valises, j'ai gagné au loto !
- On va où ?
- Moi aux Seychelles, toi chez ta mère !