2ème partie : mon retour en terre promise

Tu le sais sans doute cher lecteur si tu me connais un minimum (et si ce n’est pas le cas, c’est que tu es tombé sur ce blog via une recherche hasardeuse sur Google, auquel cas je te dirais  « dégage ! »), je suis de retour à Rennes depuis le 01/09/11 suite à une mutation.
Après avoir purgé ma peine minimale de 4 ans hors de Bretagne, d’abord 1 an à la centrale de Marne-la-Vallée, puis 3 à celle de Beauvais (mes co-détenus étaient tous très sympa, une petite pensée pour eux), j’ai pu avoir directement non seulement l’Ille-et-Vilaine (car dans nos mutations, on demande un département, pas une ville), mais Rennes centre-ville.
On peut dire que j’ai eu autant de chance que le normand qui a remporté les 162 millions à l’euromillions, les probabilités de réussite étant proches pour nous 2.

Me voici donc à 2 pas de la gare, des Champs-Libres, et accessoirement des bars.
Fini l’âge d’or ou je bossais pour la seule banque française qui n’est pas au bord de la faillite (la CDC), me voici au service facturier de la Direction régionale des finances publiques de Bretagne, un secteur qui m’est totalement inconnu.
Pour résumer, c’est un service qui paye les factures de certaines entités ministérielles au niveau de la région.

L’essentiel étant d’être à Rennes, de retrouver la famille, les amis, et toutes cette foule d’étudiants qui me fait me sentir vieux.

En dehors du boulot, je viens de me remettre au sport. J’hésitais entre refaire de la boxe française ou me réinscrire à une salle de muscu. J’ai finalement tranché, ça sera ni l’un ni l’autre, mais une nouveauté : du Vo Co Truyen.
Pour les quelques-uns d’entre vous qui ne connaîtraient pas le Vo Co Truyen (je leur pardonne), il s’agit d’un art martial vietnamien.
Les bases ressemblent beaucoup à la boxe française (mêmes coups de pieds et de poings), mais il y a quelques petites différences qui ajoutent du piquant.
On peut frapper avec le tibia. On est pieds-nus, en kimono, et sans gants pour les exercices. On peut attraper l’adversaire, lui faire des clefs pour l’immobiliser au sol. Et dernier point, on peut être armé d’un bâton ou de sabres (ce qui au final change quand même pas mal de la boxe !).

Après quelques recherches, il apparaît que le Vo Co Truyen n’est pas du Viêt Vo Dao, un autre art martial Vietnamien beaucoup plus célèbre, notamment pour sa technique de jambes en ciseaux autour du cou de l’adversaire.
La confusion vient du fait que le terme Viêt Vo Dao a été utilisé de 1973 à 1993 pour désigner tous les types d’arts martiaux vietnamiens. Puis en 93 le boss du Viêt Vo Dao a souhaité n’utiliser ce terme que pour le Viêt Vo Dao à proprement parlé, aussi appelé Vovinam Viet Vo Dao, qui est un art martial créé en 1945 en rassemblant des techniques de plusieurs arts martiaux existants.
Mais bon, au final, je pense que ces 2 arts martiaux se ressemblent beaucoup.

Donc avis aux amateurs (et amatrices, car il y a des filles), venez essayer ce sport qui vous permettra d’agresser plus facilement ceux qui vous regardent de travers au comptoir des bars !

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